Réglementation Maritime Bretagne Sud : Guide Complet 2025

Naviguer en Bretagne Sud, c’est avant tout naviguer libre. Libre de choisir sa route, son mouillage, son rythme. Mais cette liberté s’accompagne d’un cadre réglementaire précis, parfois méconnu, qui garantit la sécurité de tous et la protection de ce patrimoine naturel exceptionnel.

Lors de nos premières sorties dans le Golfe du Morbihan, nous avons appris à nos dépens l’importance de connaître ces règles. Un dépassement de la vitesse autorisée à 8 nœuds au lieu des 5 réglementaires nous a valu un contrôle des Affaires Maritimes et une amende de 150€. Une leçon coûteuse mais formatrice. Depuis, nous prenons le temps d’expliquer ces spécificités à tous les nouveaux navigateurs que nous croisons.

Car la réglementation maritime en Bretagne Sud ne se résume pas à quelques panneaux vaguement aperçus en passant. Elle reflète une volonté de préserver un équilibre fragile : celui entre activité humaine et protection environnementale, entre navigation de plaisance et activités professionnelles, entre liberté individuelle et sécurité collective.

Le Golfe du Morbihan, classé Parc Naturel Régional depuis 2014, fait l’objet d’une attention particulière. Ses 12 000 hectares de surface maritime abritent une biodiversité remarquable : herbiers de zostères, colonies d’oiseaux migrateurs, nurseries à poissons. La navigation y est donc encadrée avec une vigilance accrue.

Dans ce guide complet, nous partageons quinze années d’expérience et de connaissance du cadre réglementaire local. Vous découvrirez non seulement les règles officielles, mais aussi leur raison d’être, les zones de contrôle fréquent, et nos conseils pratiques pour naviguer en toute sérénité juridique.

Temps de lecture : 10 minutes


La Règle d’Or : 5 Nœuds Maximum dans le Golfe

La règle la plus emblématique du Golfe du Morbihan, celle que tout navigateur doit graver dans sa mémoire, c’est la limitation de vitesse à 5 nœuds. Cinq petits nœuds qui peuvent sembler frustrants quand le moteur de votre bateau en développe vingt, mais qui ont une raison d’être fondamentale.

Cette limitation n’est pas là pour contrarier les plaisanciers. Elle répond à trois impératifs majeurs : la sécurité de tous, la protection du milieu marin, et le respect de la tranquillité des lieux.

Pourquoi Cette Limitation ?

Imaginez le Golfe à marée basse : les profondeurs descendent parfois à moins d’un mètre sur de vastes étendues. Les herbiers de zostères affleurent. Les parcs ostréicoles se dressent comme des obstacles invisibles sous la surface. Dans ce contexte, une vitesse excessive devient rapidement dangereuse.

Mais il y a plus. À 5 nœuds, un bateau ne produit presque pas de vague. Au-delà, le sillage commence à impacter les rives, érode les vasières, dérange la faune, et peut même déstabiliser les petites embarcations comme les kayaks ou les voiliers légers qui abondent dans le Golfe.

« Nous avons mesuré la différence lors d’une sortie comparative : à 5 nœuds, notre sillage s’estompe en moins de 50 mètres. À 10 nœuds, il reste visible et actif sur plus de 200 mètres, créant des vagues de 30 à 40 centimètres qui viennent percuter les berges avec une énergie destructrice. »

Les Exceptions : Où Peut-on Aller Plus Vite ?

Heureusement, cette règle des 5 nœuds ne s’applique pas uniformément partout. Les chenaux principaux balisés (comme le chenal de Port-Navalo à Vannes) autorisent 10 nœuds. Ces artères maritimes, clairement identifiées par un balisage latéral rouge et vert, permettent une navigation plus rapide car elles concentrent le trafic sur des zones profondes et dégagées.

Hors du Golfe proprement dit, la réglementation standard reprend ses droits. Dès que vous franchissez la passe de Port-Navalo vers le large, les limitations côtières classiques s’appliquent (généralement aucune limitation en mer, sauf à proximité immédiate des plages et zones de baignade balisées).

Contrôles et Sanctions : La Réalité du Terrain

Ne croyez pas que cette limitation soit une simple recommandation. Les Affaires Maritimes disposent de radars fixes et mobiles qui mesurent précisément votre vitesse. Les contrôles sont fréquents, particulièrement en juillet-août quand le trafic explose.

Les amendes sont progressives mais dissuasives :

  • 1ère infraction (6-8 nœuds) : 150€ d’amende forfaitaire
  • Infraction aggravée (>10 nœuds) : jusqu’à 1 500€
  • Récidive : suspension possible du permis bateau

Nous avons vu des plaisanciers verbalisés au sondeur GPS, avec impression de la trace de navigation comme preuve. La technologie ne laisse plus de place au doute ni à la négociation.

💡 Notre conseil pratique : Réglez votre pilote automatique ou votre GPS sur une alarme à 5 nœuds. Ainsi, impossible de dépasser par inadvertance. C’est frustrant les premières fois, on ne va pas vous mentir. Mais vous finirez par apprécier cette navigation lente qui permet de mieux observer, de profiter du paysage, et de naviguer dans une forme de méditation maritime.


Zones Protégées : Naviguer en Respectant la Nature

Le statut de Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan implique des règles de protection strictes. Ces zones ne sont pas là pour limiter votre plaisir de naviguer, mais pour assurer que les générations futures puissent, elles aussi, profiter de ce joyau maritime dans toute sa splendeur.

Les Herbiers de Zostères : Zones Interdites au Mouillage

Les zostères sont ces plantes marines qui forment de vastes prairies sous-marines. Elles jouent un rôle écologique crucial : nurseries pour les juvéniles de poissons, stabilisation des fonds, oxygénation de l’eau, absorption du CO2. Un seul herbier peut abriter jusqu’à 40 espèces différentes.

Le problème, c’est qu’une ancre qui racle un herbier peut détruire en quelques secondes ce que la nature a mis des décennies à construire. C’est pourquoi le mouillage y est strictement interdit.

Ces zones sont généralement signalées par des panneaux flottants ou sur les cartes marines (symbole spécifique). Mais la signalisation n’est pas toujours visible ou présente. Notre conseil : consultez les cartes à jour avant de mouiller. L’application Navionics marque clairement ces zones en vert.

Si vous mouillez accidentellement sur un herbier (vous le sentirez au moment de relever l’ancre : résistance + algues accrochées), relevez immédiatement et déplacez-vous de 50 à 100 mètres. Une erreur ponctuelle n’est pas dramatique. C’est la répétition qui détruit.

Réserves Ornithologiques : Îlots Interdits

Le Golfe abrite de nombreuses colonies d’oiseaux marins : sternes, goélands, cormorans, hérons cendrés. Certains îlots leur sont entièrement dédiés, notamment pendant la période de nidification (mars à août).

Sur ces îlots, le débarquement est strictement interdit. Même une simple approche à moins de 50 mètres peut stresser les oiseaux nicheurs et provoquer l’abandon des nids. Un œuf abandonné, c’est un oisillon qui ne verra jamais le jour.

Les îlots concernés sont nombreux : Île Drenec, Île Logodec, Îlot Er Ranc, Île Sterven, et une dizaine d’autres. La plupart sont de petits rochers peu attrayants, mais certains peuvent sembler tentants pour une pause pique-nique. Résistez à la tentation.

« Un printemps, nous avons assisté à une scène déchirante : un couple débarqué sur l’Île Drenec malgré l’interdiction. Les sternes, affolées, tournoyaient en criant au-dessus de leurs nids. Certaines n’y sont pas revenues. Résultat : une dizaine d’œufs abandonnés, pour une simple pause déjeuner de 30 minutes. Le plaisancier a écopé d’une amende de 750€ et d’une leçon de morale bien méritée. »

Parcs Ostréicoles : Zones de Travail Professionnel

Le Golfe du Morbihan produit plusieurs milliers de tonnes d’huîtres chaque année. Les parcs à huîtres sont des zones de travail pour les ostréiculteurs. Y mouiller ou y naviguer à faible profondeur risque d’endommager les installations (tables, poches, piquets).

Ces zones sont facilement identifiables : alignements de piquets visibles à marée basse, parfois flotteurs de signalisation. Sur les cartes marines, elles sont indiquées par le symbole spécifique « culture marine » ou « ostréiculture ».

Le mouillage y est interdit. La navigation y est tolérée à vitesse très réduite (2-3 nœuds maximum) et uniquement si la profondeur est suffisante (>2m). Mais le plus sage reste de contourner largement.


Équipement Obligatoire : Ce Que Dit la Loi

Naviguer dans le Golfe du Morbihan, c’est naviguer en mer. Même si vous restez à vue de la côte, même si vous ne vous éloignez que de quelques centaines de mètres, la réglementation maritime s’applique dès que vous franchissez la limite des 300 mètres de la côte.

Cette réglementation définit un équipement obligatoire selon la distance de navigation. Pour le Golfe, nous sommes en division 240 : navigation jusqu’à 2 milles d’un abri (basique) ou division 245 : jusqu’à 5 milles (extension côtière).

Équipement Minimum Division 240 (Navigation Golfe)

Sécurité Collective :

  • Gilets de sauvetage (1 par personne, 100N minimum)
  • Bouée couronne ou fer à cheval
  • Ligne de mouillage (adaptée profondeur + fond)
  • Dispositif de remorquage
  • Moyen de lutte incendie (extincteur bateau)

Sécurité Navigation :

  • Moyen de repérage lumineux (lampe étanche)
  • Dispositif d’assèchement (pompe + écope)
  • Moyen de remonter à bord (échelle)
  • Corne de brume
  • Document d’identification bateau (carte circulation)

Équipement Fortement Recommandé (Pas Obligatoire)

Au-delà des obligations légales, quinze ans de navigation nous ont appris que certains équipements « optionnels » deviennent rapidement indispensables :

  • VHF marine : Pour contacter les secours (canal 16) et écouter les bulletins météo locaux. Le téléphone portable ne capte pas partout dans le Golfe.
  • GPS/Sondeur : Les marques de navigation sont nombreuses, mais un GPS évite bien des erreurs, surtout par brouillard ou de nuit.
  • Trousse de secours complète : Pansements, désinfectant, anti-douleur, anti-mal de mer, couverture de survie.
  • Fusées de détresse : 3 fusées à main minimum. En cas de problème sérieux (voie d’eau, panne moteur + vent fort), c’est votre meilleur moyen d’alerte.
  • Téléphone étanche : Dans une pochette waterproof. Pour appeler le CROSS en dernier recours (196 ou 112).

⚠️ Contrôles fréquents : Les Affaires Maritimes effectuent des contrôles réguliers, notamment en sortie de port ou près des passes. Un équipement manquant = amende de 150€ par item. Un bateau mal équipé peut facilement se prendre 600-900€ d’amendes en un seul contrôle.


Permis Bateau : Qui en a Besoin ?

La question revient souvent : « Ai-je besoin d’un permis pour naviguer dans le Golfe ? » La réponse dépend de votre type d’embarcation et de sa motorisation.

Moteur : La Limite des 6 CV

Pour tout bateau à moteur de plus de 6 CV (4,5 kW), le permis côtier est obligatoire. Cette règle s’applique sans exception, que vous naviguiez dans le Golfe ou en pleine mer.

Les moteurs de 6 CV et moins sont libres : pas de permis nécessaire. C’est notamment le cas des petits pneumatiques, annexes, et certains bateaux de pêche. Mais attention : avec un 6 CV, vous êtes limité en vitesse et en capacité de manœuvre. Par mer formée ou vent fort, c’est vite sportif.

Voile : Liberté… Avec Prudence

Pour les voiliers, aucun permis n’est légalement obligatoire en France. Vous pouvez théoriquement naviguer sur un voilier de 15 mètres sans jamais avoir suivi la moindre formation.

Théoriquement.

Dans les faits, nous recommandons vivement de suivir une formation (stage voile, cours dans un club nautique, ou accompagnement avec skipper expérimenté) avant de vous lancer seul. Les manœuvres de port, la gestion du vent et des courants, la lecture des cartes marines… tout cela s’apprend. Et le Golfe du Morbihan, avec ses particularités (marées violentes, chenaux étroits, trafic dense), n’est pas le terrain le plus indulgent pour débuter.

Extension Hauturier : Utile ou Superflu ?

Le permis hauturier (extension du permis côtier) autorise théoriquement la navigation au-delà de 6 milles des côtes. Dans le Golfe, où vous ne dépassez jamais 2-3 milles d’un abri, il n’est donc pas obligatoire.

Mais nous le conseillons malgré tout. Pourquoi ? Parce que la formation hauturière enseigne des compétences précieuses : navigation astronomique, météorologie avancée, calcul de routes, gestion de situations d’urgence. Des compétences qui, même en navigation côtière, peuvent faire la différence un jour de gros temps ou de panne d’électronique.


Règles de Priorité : Qui Passe en Premier ?

Les chenaux du Golfe peuvent être étroits, notamment à marée basse. Croiser un navire professionnel (chalutier, vedette passagers, cargo ostréicole) dans un passage de 100 mètres de large nécessite de connaître les règles de priorité.

Hiérarchie Générale

La règle de base, enseignée dès le permis côtier, établit une hiérarchie claire :

  1. Navires à capacité de manœuvre restreinte (dragueurs, navires en panne, etc.)
  2. Navires contraints par leur tirant d’eau (cargos, ferries qui doivent rester dans le chenal)
  3. Navires professionnels en activité de pêche (chaluts déployés, filets traînants)
  4. Voiliers (propulsion voile uniquement, moteur éteint)
  5. Bateaux à moteur de plaisance (derniers de la chaîne)

En clair : si vous êtes en bateau à moteur de plaisance, vous laissez passer tout le monde. Vous êtes le plus maniable, le plus rapide à changer de cap, donc c’est à vous de manœuvrer.

Cas Spécifique : La Passe de Port-Navalo

La passe de Port-Navalo mérite une attention particulière. Large de seulement 900 mètres, elle concentre tout le trafic entrant et sortant du Golfe : ferries vers Belle-Île, vedettes passagers vers les îles, chalutiers, et centaines de bateaux de plaisance en été.

Ajoutez à cela un courant qui peut atteindre 10 nœuds aux vives eaux, et vous obtenez un cocktail qui nécessite vigilance et anticipation.

« Nous avons vécu une situation tendue un jour de grande marée. Un ferry sortait du Golfe à pleine vitesse (prioritaire, contraint par son tirant d’eau). En face, un voilier remontait au près, moteur éteint (prioritaire aussi en théorie). Entre les deux, nous, petit bateau à moteur. La règle dit : on dégage. On a dégagé. Vite. »

La règle d’or à Port-Navalo : Les gros navires (ferries, vedettes passagers, chalutiers) sont TOUJOURS prioritaires, quelle que soit la théorie. Ils ne peuvent pas manœuvrer rapidement, et si collision il y a, vous perdez. Dans le doute, ralentissez, voire stoppez, et laissez passer.


Questions Fréquentes

Peut-on naviguer de nuit dans le Golfe ?

Techniquement oui, légalement rien ne l’interdit. Mais c’est fortement déconseillé sauf navigation très expérimentée. Le Golfe compte des centaines de hauts-fonds, de bouées non éclairées, d’îlots à fleur d’eau. Le balisage lumineux existe sur les chenaux principaux, mais dès que vous en sortez, c’est le noir complet.

Si vous devez absolument naviguer de nuit (retard imprévu, urgence), restez strictement dans les chenaux balisés, naviguez au GPS avec cartographie à jour, allumez vos feux de navigation, et avancez lentement (3-4 nœuds maximum). Et prévenez un proche à terre de votre route et heure d’arrivée prévue.

Quelle est l’amende pour mouillage sur herbier ?

Le mouillage sur un herbier de zostères classé zone protégée est puni d’une amende de 150€ à 750€ selon la gravité (mouillage de quelques minutes vs plusieurs heures) et la récidive.

Mais au-delà de l’amende, c’est surtout un geste écocide. Un herbier détruit peut mettre 10 à 20 ans à se reconstituer, quand il se reconstitue. Pour éviter cela, consultez les cartes marines à jour (symbole spécifique), utilisez les applications type Navionics qui marquent ces zones, et en cas de doute, déplacez-vous de 100 mètres.

Les kayaks et paddle doivent-ils respecter les 5 nœuds ?

Bonne question ! Les kayaks et stand-up paddles, propulsés uniquement à la force humaine (pagaie), ne sont techniquement pas soumis à la limitation de vitesse. Pour une raison simple : il est physiquement impossible d’atteindre 5 nœuds (9 km/h) en kayak ou paddle sur une durée prolongée. Même les compétiteurs dépassent rarement 8-10 km/h en sprint.

En revanche, ils doivent respecter toutes les autres règles : zones protégées, priorités (ils sont prioritaires sur les bateaux à moteur), port du gilet de sauvetage obligatoire si éloignement > 300m de la côte.

Faut-il une assurance bateau obligatoire ?

Oui, l’assurance responsabilité civile est obligatoire pour tout bateau à moteur, et fortement recommandée pour les voiliers. Elle couvre les dommages que vous pourriez causer à des tiers (collision avec un autre bateau, dégâts sur un ponton, blessure d’un tiers).

Les tarifs varient selon la puissance moteur, la longueur du bateau, et la zone de navigation. Pour un bateau type semi-rigide 5m avec moteur 40 CV, comptez 150-300€/an. Pour un voilier 8m, 300-600€/an.

Certaines assurances incluent aussi la garantie dommages au bateau (vol, incendie, coulage), l’assistance (remorquage en cas de panne), et la défense-recours juridique. À étudier selon votre usage.

Les contrôles sont-ils vraiment fréquents ?

Oui, particulièrement en haute saison (juillet-août) et dans les zones sensibles (Port-Navalo, Île aux Moines, parcs ostréicoles). Les Affaires Maritimes disposent de vedettes rapides qui peuvent vous contrôler n’importe où.

Un contrôle type vérifie : permis bateau, carte de circulation du bateau, équipement de sécurité (ils comptent les gilets, vérifient les dates de péremption des fusées), respect de la vitesse (radars embarqués), et parfois alcoolémie (taux légal : 0,5 g/l comme en voiture).

Notre conseil : naviguez toujours en règle. Les contrôles sont professionnels et courtois si vous êtes en conformité. En revanche, les manquements sont sanctionnés sans négociation.


En Résumé

La réglementation maritime en Bretagne Sud peut sembler contraignante au premier abord, mais elle garantit que ce patrimoine exceptionnel reste préservé pour tous. Après quinze ans de navigation dans ces eaux, nous avons appris à respecter ces règles non pas par crainte de l’amende, mais par conscience de leur nécessité.

Les points clés à retenir :

  • 5 nœuds maximum dans le Golfe (10 nœuds dans les chenaux balisés)
  • Mouillage interdit sur les herbiers de zostères et parcs ostréicoles
  • Débarquement interdit sur les îlots en réserve ornithologique
  • Équipement de sécurité obligatoire complet et vérifié
  • Permis côtier obligatoire pour moteur >6 CV
  • Priorité absolue aux navires professionnels et contraints

Vous avez des questions sur la réglementation locale ? Une situation spécifique à clarifier ? Contactez-nous, nous partagerons notre expérience avec plaisir.

Pour aller plus loin :


Sources et références :

  1. Arrêté préfectoral réglementant la navigation dans le Golfe du Morbihan (2014, actualisé 2023)
  2. Règlement du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan
  3. Division 240 du règlement de sécurité des navires (équipement obligatoire)
  4. Notre expérience : 15 ans de navigation et échanges avec Affaires Maritimes